Depuis 2002…
… notre association se donne pour mission de faire revivre l'histoire — proche ou plus lointaine — d'Is-sur-Tille et de sa région, en Côte-d'Or.
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Recherches historiques locales
Sauvegarde de la mémoire du patrimoine
Le passé est un pays dont on connaît mal la langue. Pour le comprendre, on se tourne en premier lieu vers celles et ceux qui l'ont en partie connu : les seniors. Les plus âgés d'entre nous nous relient à une page récente de notre histoire. Au-delà, il faut chercher dans les archives privées, municipales ou départementales. Internet est une mine d'informations, sans cesse enrichie, avec Gallica/la BnF, les sites dédiés à la généalogie et le réseau des passionnés de cette discipline.
Il faut alors rendre compte de ses trouvailles, de ses enthousiasmes et de ses doutes, et ce site propose d'en être le reflet. Nous avons la conviction que la sauvegarde du patrimoine consiste aussi à diffuser aussi largement que possible les connaissances patiemment accumulées par nos historiens amateurs.
Causeries, conférences
Des conférences annuelles rassemblent dans une salle municipale un public féru d'histoire, ou simplement désireux d'enrichir sa connaissance des lieux qui lui sont familiers. Dès le début des années 2000, Pierre Langlois, Gilles Hennequin, Michel Valentin, Pierre Rat, entre autres, ont animé des soirées suivies par un public souvent nombreux (jusqu'à 80 personnes), confortant notre association dans sa conviction qu'il y a un réel intérêt pour l'histoire locale.
La conférence animée par l'universitaire Pierre Rat sur la pierre d’Is-sur-Tille, le 21 novembre 2001, est restée dans les mémoires. Le professeur avait auparavant visité les anciennes carrières locales et ses commentaires éclairés avaient passionné ses accompagnateurs. La Société d'histoire Tille-Ignon a été créée deux ans plus tard.
Visites de villages
Des visites sont organisées par la SHTI dans les communes autour d'Is-sur-Tille (renseignements à l'Office de tourisme d'Is-sur-Tille) . Une visite récente a eu lieu en juillet 2020, pilotée par René Perrat, membre du bureau de notre association. >> Article complet (pdf, 600 Ko)
Édition, réédition
Des articles alimentent notre bulletin annuel (gratuit pour les adhérents), des publications hors série sont régulièrement éditées. À titre d'exemple, plusieurs ouvrages ont été consacrés à des personnalités locales du passé, comme le peintre et dessinateur Pierre-Georges Jeanniot, ami de Degas, de Renoir et de Bartholomé. Le camp Williams, vaste camp américain installé à Is-sur-Tille entre 1917 et 1919, a pu revivre grâce à plusieurs études détaillées. D'autres publications ont mis au jour l'histoire de l'usine AMI, fleuron de l'industrie locale disparu en 2004. Plusieurs villages, une douzaine d'églises du canton ont fait l'objet d'une monographie. Parallèlement, des ouvrages anciens, comme l'Histoire d'Is-sur-Tille d'Auguste Mochot (édit. Le Livre d'Histoire) ou l'Encyclopédie de Côte-d'Or ont été réédités.
Rencontres, échanges & découvertes
Les conférences et les assemblées générales se terminent traditionnellement par le verre de l'amitié. C'est l'occasion d'échanger idées et impressions, de faire part de projets ou de suggestions pour orienter les recherches à venir.
Chaque année, les membres de l'association sont invités à participer à une excursion d'une journée dans un rayon d'une centaine de kilomètres. Des visites sont organisées dans des lieux d'intérêt historique, avec une pause méridienne au restaurant.
Photos d'une excursion : Semur-en-Auxois et château de Bourbilly.
Les membres du bureau
Un cycle de conférences sur l’histoire locale a vu le jour à Is-sur-Tille dans les années 2000. Pierre Langlois, Gilles Hennequin, Michel Valentin, Pierre Rat, entre autres, ont animé des soirées sur un sujet d’histoire. Ces conférences ont été suivies par un large public, révélant ainsi pour l'histoire locale un intérêt plus répandu qu'on pouvait le penser. En particulier, la conférence animée par le professeur émérite Pierre Rat sur les pierres des carrières d’Is-sur-Tille a été un catalyseur dans la naissance de la Société d’histoire. Ce soir-là, après la communication de l'universitaire, quelques amateurs se sont retrouvés pour partager leurs centres d'intérêt ou parler de leurs dernières découvertes. Il est ressorti de ce rapprochement qu’au lieu de travailler chacun dans son sous-sol, sa cave ou son grenier, plutôt que d'entasser des documents qui risquent de verser dans l’oubli, il serait préférable d'échanger des connaissances, de se réunir et donner forme à un socle d'intérêt partagé.
À l'automne 2002, une première réunion d’information a eu lieu, présidée par Michel Valentin, ancien adjoint au maire et féru d'histoire locale. Toutes les personnes intéressées ont pu exposer leurs idées, donner leur point de vue sur les objectifs d’une future association. Il s'agissait, entre autres, d'étudier et de sauvegarder des documents, cartes postales, photographies ou autres témoignages permettant de redonner une vie symbolique à nos ancêtres et aux lieux qu'ils ont fréquentés, souvent si différents de ceux que nous connaissons aujourd'hui.
Des appels ont été lancés par le journal local pour réunir des personnes intéressées par l’histoire locale. La première rencontre a rassemblé une douzaine d'hommes et de femmes et permis de former un premier bureau composé de 6 personnes. La seconde réunion a eu plus de succès encore. Une trentaine d’historiens amateurs étaient présents avec de nouvelles propositions : retrouver des documents anciens pour les rééditer, mettre en contact des personnes intéressées par l'histoire de leur village, donner de la visibilité aux travaux de recherches des uns et des autres, intervenir le cas échéant pour protéger des monuments contre certaines initiatives administratives potentiellement néfastes à la mémoire patrimoniale collective...
Selon leur sensibilité, certains ont souhaité prendre leur appareil photo, leur crayon ou leurs pinceaux, et créer une image concrète ou symbolique du passé. D'autres ont préféré mettre par écrit des souvenirs, le récit d'une épopée familiale, d'une destinée individuelle remarquable, d'un village, d'un métier ou d'un savoir-faire oublié. Tous étaient animés de la conviction que certaines existences, certains faits du passé méritent largement d'être rappelés à la conscience contemporaine parce qu'ils portent en eux comme un message pour les vivants d'aujourd'hui. Loin de n'être que des « vieilleries sans intérêt », bien des évocations de ceux qui nous ont précédé incitent à plus d'humilité et font naître presque toujours une admiration pour leur courage, une empathie pour leurs difficultés, leurs drames parfois.
Après quelques recherches sur le bon fonctionnement d’une association, des statuts administratifs ont été rédigés et l'élection d'un bureau et d'un conseil d’administration a suivi. La Société d'histoire Tille-Ignon a été déclarée à la préfecture de Dijon le 17 décembre 2002. Mais l'acte de naissance de l'association est la publication de sa création au Journal Officiel, le 8 février 2003.