Bulletin n° 21


Année 2023 • 87 pages   Prix : 15€

Sommaire

• L'exposition « Vieil Is » en 1973     • Jean Jouard, seigneur d'Échevannes ?     • Un four à chaux dans notre canton
• L'usine électrique de Marcilly-sur-Tille     • Digitations sur carreaux en terre cuite
• Du champ de tir à l'aérodrome     • Son ancêtre à côtoyé la grande histoire     • Pasteur et la famille Serraz
• Un grand logis à Salives : la maison dite « des Templiers »

Le succès ne date pas d’aujourd’hui pour les évocations des traditions et des métiers d’antan, comme en témoigne le récit d’une exposition à Is-sur-Tille dans les années 1970.
Mais on aurait tort de penser que la vie locale est toujours en marge de la grande histoire. On découvre aussi dans ce bulletin comment une habitante de Poiseul-les-Saulx avait pour ancêtre un proche du Duc d’Enghien, prince du sang sommairement exécuté par Napoléon Bonaparte. On retrouve un artiste né à Is-sur-Tille, qui s’est illustré en s’attachant à la famille du grand Pasteur. On frémit en suivant le président du Parlement de Bourgogne, portant le titre de Seigneur d’Échevannes, jusqu’à son assassinat par un Dijonnais parce qu’il était passé du service de Charles le Téméraire à celui du roi de France. Beaucoup plus près de nous dans le temps, un photographe issois immortalise le crash d’un avion près de Chaignay, un village marqué par l’aviation militaire.
Les constructions ne sont pas en reste pour livrer, à qui sait les lire, les vestiges d’une activité passée : un four à chaux dans notre canton, une usine électrique à Marcilly-sur-Tille, une maison ancienne de Salives qui a pu appartenir aux Templiers. Et l’on apprend que toutes les traces du passé ne sont pas l’apanage des hommes, comme le montrent ces traces d’animaux et de végétaux inscrites dans le sol des demeures anciennes...
Autant de thèmes abordés qui nous aident à mieux comprendre les ressorts dans les motivations humaines.