Dernières publications

Bon à savoir Les publications de la SHTI peuvent se consulter à la bibliothèque municipale de Dijon (Département  Patrimoine et Étude, 3 rue de l’École de Droit) et aux Archives départementales de la Côte-d'Or (8 rue Jeannin, Dijon).

 

Bulletin n°21 de la SHTI

Bulletin n° 21


Année 2022 • 80 pages

BU2221 – Prix 15€

Sommaire

• L’exposition « Vieil Is » en 1973      • Jean Jouard, seigneur d’Échevannes ?      • Un four à chaux dans notre canton     • L’usine électrique de Marcilly-sur-Tille     • Digitations sur carreaux en terre cuite     • Du champ de tir à l’aérodrome       • Son ancêtre a côtoyé la grande histoire      • Pasteur et la famille Serraz      • Un grand logis à Salives : La maison dite « des templiers »

Le succès ne date pas d’aujourd’hui pour les évocations des traditions et des métiers d’antan, comme en témoigne le récit d’une exposition à Is-sur-Tille dans les années 1970.
Mais on aurait tort de penser que la vie locale est toujours en marge de la grande histoire. On découvre aussi dans ce bulletin comment une habitante de Poiseul-les-Saulx avait pour ancêtre un proche du Duc d’Enghien, prince du sang sommairement exécuté par Napoléon Bonaparte. On retrouve un artiste né à Is-sur-Tille, qui s’est illustré en s’attachant à la famille du grand Pasteur. On frémit en suivant le président du Parlement de Bourgogne, portant le titre de Seigneur d’Échevannes, jusqu’à son assassinat par un Dijonnais parce qu’il était passé du service de Charles le Téméraire à celui du roi de France. Beaucoup plus près de nous dans le temps, un photographe issois immortalise le crash d’un avion près de Chaignay, un village marqué par l’aviation militaire.
Les constructions ne sont pas en reste pour livrer, à qui sait les lire, les vestiges d’une activité passée : un four à chaux dans notre canton, une usine électrique à Marcilly-sur-Tille, une maison ancienne de Salives qui a pu appartenir aux Templiers. Et l’on apprend que toutes les traces du passé ne sont pas l’apanage des hommes, comme le montrent ces traces d’animaux et de végétaux inscrites dans le sol des demeures anciennes...
Autant de thèmes abordés qui nous aident à mieux comprendre les ressorts des motivations humaines.

 

L'église de Marcilly-sur-Tille


Auteur : Serge Thozet

HS2257 – Prix 15 €

Dans cet ouvrage, Serge Thozet nous invite à le suivre dans une présentation du village de Marcilly-sur-Tille, avec un rappel historique sur l’enclave champenoise de Til-Châtel, Marcilly et Échevannes.
Nous entrons dans l’’église de Marcilly, placée sous le vocable de saint Maurice, pour découvrir son origine, son architecture, son mobilier, les travaux du XVIIIe siècle à aujourd’hui, mais aussi la famille Millet de Marcilly, les desservants, la Fabrique, le presbytère et quelques monuments du cimetière.
Cette étude vient compléter la série d’une douzaine d’ouvrages déjà publiés sur les églises du canton d’Is-sur-Tille.

 

Diénay, il y a 160 millions d'années


Auteur : Jacques Villand

BU2358 – Prix 10 €

Toute la surface de la Bourgogne recouverte par une mer tropicale, quelques mètres seulement d’une eau claire et chaude... C’était la situation qui prévalait encore au milieu du Crétacé, il y a 90 millions d’années. Une vie marine foisonnante, faite d’algues, de coraux et de divers coquillages, bivalves, gastéropodes, huitres, et bien d’autres variétés, a enrichi un sédiment accumulé au fil du temps sur les fonds marins.
En observant le sol de près, géologues professionnels et amateurs font le décompte de ces espèces disparues ou transformées en d’autres formes du vivant.
Les fossiles qu’on découvre aujourd’hui localement nous renseignent sur ces lointaines époques géologiques qui ont façonné notre territoire. Jacques Villand nous accompagne dans cette quête à l’aide de nombreux exemples illustrés dans une riche iconographie.

 

Lucie Cousturier


Auteur : Jacques Villand • 34 pages

 HS2256 – Prix 10€

Parisienne de naissance, Lucie Cousturier viendra souvent à Diénay dans la famille de son mari, Edmond Cousturier, critique d’art et collectionneur de tableaux. Grâce à lui, elle pourra fréquenter à Paris les milieux intellectuels, littéraires et artistiques. Elle devient l’élève du peintre Paul Signac, développe une technique inspirée du pointillisme pour produire des œuvres remarquées au salon des Indépendants. Farouchement anticolonialiste, elle défend avec son ami, le grand critique d’art Félix Fénéon, les arts dits « lointains » et se lie d’amitié avec des tirailleurs sénégalais qu’elle accueille dans sa maison de Fréjus en 1916. Elle voyagera aussi en Afrique et se fera écrivain pour défendre l’honneur et la mémoire de ces hommes simples et valeureux au combat pendant la Grande Guerre. Elle a également écrit des études sur les peintres qu’elle admirait.
D’un naturel timide et réservé, elle n’en sera pas moins une femme de convictions et trouvera toute sa place parmi les artistes les plus en pointe de son temps.
« Il faut redécouvrir Lucie Cousturier »
Janos Riez, professeur à l’université
de Bayreuth et de Munich.

 

L'embuscade de Vercingétorix, préliminaire au siège d'Alésia


Auteur : Pierre Aymard

Prix 24 €

Pierre Aymard se passionne depuis l’enfance pour l’épopée de Vercingétorix, victorieux à Gergovie avant de s’incliner devant César à Alésia. L’ouvrage qu’il publie concerne une bataille préliminaire à celle d’Alésia, mais dont le site exact n’est pas connu avec certitude. Cette embuscade gauloise aurait-elle eu lieu sur la Vingeanne, comme l’a affirmé Napoléon III ?
L’auteur, s’appuyant sur des phrases-clefs du texte latin des Commentaires de la Guerre des Gaules par César, s’est penché sur de multiples ouvrages publiés sur cette question, du XVe siècle à nos jours. Il nous livre le résultat de ses recherches tout en permettant au lecteur de se prononcer librement sur les différentes hypothèses.